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152 REGISTRES
criées qui sont pendantes et indécises aux Courtz souveraines ;
Il a esté ordonné que me François de Vigny, Receveur de lad. Ville, paiera doresnavant audict Procureur du Roy et de lad. Ville, des deniers du domaine d'icelle, la somme de n° livres par chacun an, de quartier en quartier, et comme les autres gaiges affectez aud. estat de Procureur, et oultre et par dessus iceulx, ensemble tous les arreraiges de lad. pension de iic livres tournois, escheuz depuis ledict vie jour dudict mois de Novembre mil vc lxvii , qui est le jour de la dacte desd, lettres du Roy, jusques à present, et tous les arreraiges qui escherront cy après, et ce par forme de pension annuelle, tant et si longuement
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DU BUREAU [i569]
qu'il sera audict office de Procureur, et sans le tirer à consequence pour ses successeurs; et que rapportant la coppie des lettres qui seront expediées sur la presente deliberation et assemblée, pour la premiere fois seullement, avecq quictance dud. Procureur, sans autre mandement ne rescription de mesd. sieurs pour l'advenir, que lad. somme de 11e livres et tous lesd, arreraiges escheuz, ainsi paiez comme dessus, à compter dudict vie jour de Novembre m. v° lxvii seront passez et allouez audict Receveur de ladicte [Ville], en la reduction des Comptes du domaine d'icelle. Auquel Receveur dès à present il est mandé et enjoinct de ainsy le faire et acquicter cy après, sans aucune difficulté.
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CCLXXI. — Pour conduire tous les couriers au Louvre, venant du camp ou d'ailleurs.
26 novembre 1569. (Fol. 205 r°.)
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«De par monseigneur duc d'Alençon, filz et frere de Roy.
"Il est mandé et enjoinct à tous cappitaines et gardes des portes de ceste ville de Paris qu'ilz aient à mener ou faire mener et conduire par les soldalz de Iad. garde, chascun en son jour, tous les couriers venans en poste du camp ou de la court, ou d'ailleurs, de quelque estat ou condition qu'ilz soient, par devers nostre personne au Louvre, ou la part que nous serons, premierement que d'aller ny parler à d'autres, sur peine d'amende et d'autre punition exemplaire.
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"Et affin que chascun n'en prétende cause d'ignorance, voulons et ordonnons, par ces mesmes presentes, au Prevost des Marchans de cestedicte Ville que la presente soit affichée et mise aux portes et autre lieu eminent, à l'entrée de lad. Ville, et icelle faire garder et observer de poinct en poinct, selon sa forme et teneur, sans y faire aucune faulte.
"Donné à Paris, le xxvie jour de Novembre m. v°lxix.n
Signé : "FRANÇOIS)).
Et plus bas : k De Souries n.
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CCLXXII. ----- A CAUSE DE LA CONSTITUTION DE RENTE SUR LES TAILLES.
5 décembre i56g. (Fol. 2o5 v°.)
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Monsr le President, j'ay receu voz lettres du xxim0 du passé, par lesquelles j'ay entendu les difficultez qui se sont trouvées sur l'execution de la procuration que je vous ay envoiee, pour constituer cinquante mil livres de rente sur mes tailles et plus valleurs par moictié, et trouve bon que vous ayez, nonobstant lesd, difficultez, faict accorder lad. constitution, à la condition que le rachapt d'icelle se face des premiers deniers qui procedderont des plus valleurs presens et advenir, suivant ce que m'en avez escript; qui est tout ce que je vous puis dire pour
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ceste heure, sinon que je prie Dieu, monsr le President, vous avoir en sa saincte garde.
"Escript au camp de Lheuret'1', le v° jour de Decembre i56g.))
Signé : "CHARLES».
Et plus bas : tt Fizes n.
"Monsrle President, j'ay receu voz lettres du xxiiii8 du passé, par lesquelles j'ay entendu les difficultez qui se sont trouvées sur l'execution de la procuration que le Roy monsr mon filz vous a envoiee,
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<l> Alias Luret, près Saint-Jeand'Angély; sans doute Loiré, canton d'Aulnay, arrondissement de Saint-Jean-d'Angély.
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